Sans domicile fixe
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Vivre dans un Westfalia peut sembler amusant de prime abord. C'est sûrement le cas pendant les vacances. Mais quand la pluie et le froid de l'automne arrivent, que l'école recommence et que ce véhicule devient votre seul refuge, les choses sont tout autres. Surtout si, comme Félix, vous habitez seul avec une mère instable psychologiquement qui vous interditde parler de votre situation précaire à qui que ce soit, même pas à vos meilleurs amis. Mais Félix a un plan. Un plan fou qui pourrait leur permettre, à sa mère et à lui, de trouver, enfin, un endroit où vivre décemment. Un roman qui célèbre la force de l'amitié et met magnifiquement en lumière la réalité de ceux et celles qui ont la malchance de se retrouver à la rue.
Les libraires craquent
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Commenté dans la revue Les libraires par Sandrine Lazure, librairie Paulines (Montréal)
Susin Nielsen, auteure de nombreux romans jeunesse, excelle dans l’art de traduire la pensée adolescente. Dans cette histoire pleine d’humour et de tendresse, pétillante d’originalité, on explore une thématique dont on sait finalement peu de choses : qu’arrive-t-il de ces familles soudain dépourvues d’un domicile fixe ? Comment être un jeune comme les autres quand les repères disparaissent ? Lorsque la base s’effrite ? À la suite d’une série de coups du sort (et de réactions intempestives), la mère de Félix perd son conjoint, son travail et son appartement. Le sympathique duo se résigne donc à vivre dans un Westfalia. La vie nous fait prendre parfois de ces détours… Superbe roman qui nous transporte sur les chemins escarpés de l’itinérance moderne. Dès 12 ans.
Les libraires vous invitent à consulter
Prix jeunesse des libraires du Québec 2020 : la liste préliminaire
Par Isabelle Beaulieu publié le 28 septembre 2019
La littérature jeunesse était à l’honneur ce samedi 28 septembre. L’Association des libraires du Québec (ALQ) a dévoilé la liste préliminaire du Prix jeunesse des libraires du Québec à l’occasion de l’événement Les mots parleurs qui a eu lieu à la Maison Théâtre à Montréal et qui a été organisé en collaboration avec le Festival international de la littérature (FIL). C’est par l’entremise d’un combat de dessins épiques entre les illustrateurs Cara Carmina, Jacques Goldstyn, Guillaume Perreault e
Lire l'articleÉloge de la lenteur
Par Sophie Gagnon-Roberge publié le 3 juin 2019
Quelle est la différence entre un roman pour adolescents et une œuvre visant les adultes, outre l’âge des personnages principaux? À cette question, plusieurs spécialistes répondent que tout est dans le rythme, dans l’accroche. Que l’adulte peut accepter de voir le décor se construire peu à peu durant soixante-quinze pages, mais que l’ado zappera, forcément. Les romans visant ce public se doivent donc d’être enlevants dès le départ, captivants. Parce que sinon, devant un pavé de plus de 300 pages
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